Résistance

Dans l’ombre de ces rues qui vendent l’innommable,
Des corps, des voix en rut, aux airs de dissonance
Où l’ordre est un intrus dissous dans leurs engeances,
L’opprobre est un tissu dont on couvre l’érable

L’indigente pensée sous ses ors empourprées
De promesses de mort pour les faibles créances
N’aura jamais de cesse arrimée aux défiances
De cogner et voler les ailes libérées

Ils sont laids mal fichus, pleins d’espoirs excessifs
Ils ont l’âme effritée dans leurs vies dissolues
Mais leurs cœurs d’argile ils les sculptent mains nues

Lors les yeux embrumés par le sang du nocif
Tous ces corps et ces voix dans l’unique bastion
Répondront aux enfers et jamais ne céderont

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