Mal rimée

Aux grâces de ces lignes
Qui tracent le papier
Dessein des orphelines
De ces amours ratées
Elle en glace la vigne
Refoule sa saignée
L’impur aux mœurs salines
Qui coulent en ses vallées
On dirait que l’enfance
S’est jetée à ses pieds
En lui peignant l’errance
Sur un ventre floué
Évidée de tout sens
Tenu par son archer
Elle en mord l’évidence
Et meurt d’avoir joué
En oubliant prudence
Dans ses couleurs d’été

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