Comme pour de faux

De ces cieux à demi éreintés par le feu
Dessinés par des yeux qui ne voient que les si
Les silences gênés les amorces de oui
Elle tire en manies la malice d’un vœu

Le carrosse est joli affublé de ses jeux
Aux caresses gercées par l’envers indécis
De rêves adipeux et pourtant rétrécis
A la bosse des vies qu’on tresse deux à deux

Ennemie qu’en ce lieu sur ces draps élimés
Au hasard d’une nuit d’une main égarée
Sous le soufre occis de la plaie d’un enfant

Elle est lie de l’aveu aux orbes décimées
Lupanar du si peu à ne faire pleurer
Que la porte unie de ses vastes couchants

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