Comme promis

J’ai des pulls trop grands sur le dos de la chaise prêts à être enfilés. Une bouteille à demi pleine, à moitié vide pour l’oublier. Un cahier gribouillé dont les pages s’arrachent au fil des années. Et des mots qui reviennent quand j’ai peur de me rappeler.

Je t’avais promis qu’un jour ou l’autre, que tout deviendrait une histoire, un roman qui viendrait fictionner le mur mal peint que tu as laissé.

La mémoire, c’est comme tout… C’est bien mieux quand elle est embrouillée comme un chat qui revient juste pour avoir sa pâtée. Les souvenirs, il vaut mieux les écrire plutôt que les garder.

J’ai des pulls trop grands et je te vois encore les enfiler. Disparaître et revenir, le sourire encore mouillé.

J’avais promis de t’écrire, t’offrir cet ultime poème à l’image de la dernière nuit où l’on a baisé.

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