Fin

Ça y est. Je n’ai plus de regrets. Ce moment tant attendu qui empêchait mon coeur d’aller de l’avant, ce moment est arrivé. Je n’ai plus que de la tristesse. Peut-être de la miséricorde aussi. Mais voilà. On se refuse tellement de croire que les gens à qui l’on se donne sans retenue, en fait, n’étaient pas des gens de valeurs que l’on fait du surplace. On se dit que ce n’est pas possible d’avoir aimé comme cela. On se dit que ce n’est pas possible de s’entendre écrire : »Oui, je t’ai aimé, j’ai même pensé à quelque chose pour nous… J’ai essayé… » et puis dans la foulée, « Oui mais je suis attachée à mon autre même si je l’aime pas et que c’est pas l’homme de ma vie », et « Est-ce que j’ai envie que cela change ? ça je ne le pense pas. ». C’est quoi ce raisonnement ? C’est moi qu’ai loupé un épisode ? C’est moi qui ai les neurones qui sont partis en vrille ? Tu as essayé rien du tout. Te rends-tu compte de cela ? Tu es partie au moment où j’ai commencé à te demander plus. Tu es changeante, tu es malade dans ta tête. Point du tout. Ta maladie, c’est de l’égoïsme truffé de masochisme. Tu veux rester avec lui. Reste. Il ne te fera jamais progresser puisqu’il ne te voit pas. Il ne voit que ton poster. Remarque, il est aussi égoïste que toi. Vous devriez faire la paire. Mais ne demandes pas le bonheur si tu te complais dans ton malheur. Si tu crois que ta vie est finie, bah termines-en tout de suite. Pfff… Tu vois bien que tu racontes n’importe quoi. Tu vois bien que tu m’écris comme une gamine de quatorze ans. Quand je t’ai rencontrée, tu en avais 22 et tu étais mature. Qu’est-ce qui t’es arrivée ? Bon j’arrête-là.
Je garde une pensée pour toi parce que moi quand j’aime, ça ne dure pas que le temps d’une saison. Je vois bien plus grand. Je ne me regarde pas que le nombril. Si tu me lis maintenant, tu me détesteras sûrement. Mais garde ce mot dans ton journal intime… Relis-le, un jour, quand tu auras grandi. Tu verras. Tu comprendras.

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