Quand ton vent à mes lèvres…

Comme musique, le bruissement perpétuel
De la soie froissée
Et des dentelles à tes cils

…indicible…

Sur l’épaule nue, une bretelle
Qui se laisse glisser…

Chute mélodique, renversement continuel
De ta lune de papier
De ces ficelles futiles

…effilées …

Sur la grève de tes prunes
Qui se laissent dresser…

et tu la découvres comme l’orage se retire
en effleurements, sur un ballet soupirs…

comme les voiles affleurent ta mer
comme ce souffle enlève l’amer

à l’horizon… le vent se lève
et fait l’amour à tes lèvres

Et je te colle aux murs
A toute allure au ras du sol
Et je te vole tes ratures
A mes fissures leur bémol

Et je t’invente mille sons
A l’émotion de ton antre
Et je t’intente des frissons
Aux passions qui t’éventrent

Et nos draps se meurent… nuages
sous nos ciels
L’océan s’en retourne… sage
sur le parterre de nos plages

Eleven & Tilou

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