Menue fredaine

De ces instants de peaux que l’on porte à l’oubli,
Comme le film verni qui conte l’oripeau
De ces vertes années où même encore le mot
Tressait le ventre lit à nos mains « contre-vie »,

Laissera-t-elle un corps, une lettre de si,
Aux affres de celui qui voulait être mort
De l’avoir trop fleurie, foulé à des accords
Qu’elle pense de torts aux luxures vieillies ;

L’oiseau s’est envolé devant les boniments
Les vers que l’on redit à l’ombre d’une envie
Qui vont et reviennent pour empaler l’enfant ;

Les temps seront grisants tant qu’attachés au flanc,
Ils feront la rengaine d’un dessein affadi
Pourvu qu’encore en scène on jouisse comme avant.

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