Délires des armes

Sous l’injure esquissée à l’adresse des lieux
Où s’éconduit l’amant en sa verte passion
Où se plante le fruit aux contours du pardon
C’est l’usure assénée surchargée de ses creux

Qui décompte l’année en minute évasion
On la croit libérée des fenêtres de l’âme
Et des plaines roussies enrêvées à la came
De la colle des bancs du papier des avions

Mais l’odeur des débris qui nous reste gravée
Nous emporte à l’orgie qui saura envoler
Les entames souillées de ces douces prairies

Dont nos pairs prédisaient la fusion à nos reins
Bien que l’arme des mains était juste avertie
Que la lyre et la larme se couchaient sous nos riens

Laisser un commentaire