Si tu n’es qu’une valse
Qui se jette à mes pieds
Une butte une salse
Qui vomit l’intenté
Devant les jours qui passent
Aux partitions ratées
Qu’à la nuit nulle trace
Dessine l’insensé

Si tu n’es qu’un tango
Qui se laisse rivé
A la douceur des mots
D’un pauvre artificier
Dans cet amour qui lasse
Aux alluvions gainés
Que les envies encrassent
De pétales fanés

Garde-moi loin du coeur
De ces chaleurs d’été
Qui parlent de bonheur
Là où faudrait pleurer
Farde-moi ces paupières
Laisse mes yeux fermés
Trouve-moi la rivière
Où l’on peut se jeter

Si tu n’es qu’une valse
Un menuet mal dansé
Si tu n’es qu’une garce
Aux romances barrées
Une clé qui se casse
Une porte fermée
Un rempart un atlas
De voyages usés

Laisse-moi à la route
Aux chemins égarés
Dans la gare où le doute
Me dira de marcher
Peu importe les fleurs
Si elles sont bon marché
Pourvu que leur odeur
Me rappelle à ces heures
Où je t’ai oubliée