Rêveries mélancoliques

Ce matin, il y a le soleil
Qui m’emplit l’espace d’un instant
D’un vide sans trace évidemment
Il y a le piano qui joue
Je voudrais embrasser cette joue
Sur le drap virtuel, pas pareil…

Sais-tu que tu as le doux prénom
De mon enfant rêvée, de ma fille ?
Est-ce pour cela que mes yeux brillent,
Que j’ai le sourire esquissé triste
Que tes mots sont lancés d’une balliste
Viennent ébranler ma raison ?…

Ce matin, ma joie mélancolique ;
Il y a le soleil qui réchauffe
Les violons, les notes qui s’échauffent ;
Drôle de mélange, O mon ange,
Les couleurs sans cesse elles changent
Etre père aurait été si magique ;

Mais dans ces sentiments mélangés,
Sais-tu que tu n’as rien à y faire ?
Oui, ce n’est ni ta vie ni ta guerre…
Je te dis cela mais je sais pas
Ni le comment et ni le pourquoi ;
Puis-je t’aimer comme j’ai aimé ?

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