Si je pouvais te dire combien je me fiche du passé. Si je pouvais te dire comment cet affectif a envie de sortir et de se foutre des normes, des limites que l’on s’impose. Juste pour souffrir et se dire qu’on est vivant.
On ne se sent pas vivant quand on nage dans le bonheur… L’impression que tout est fade et sans odeur. C’est délirant peut-être mais après tout. Qu’est-ce qu’on en a à faire ?
Toi qui vas te marier qu’attends un petit bout.
Toi qu’as ce bout mais qui refuse de te marier…
Toi qui voudrais que le présent rattrape le passé.
On s’en fout. On est pas là pour être comptable. On est plus grands parce qu’on est petits, on est des gamins dans le fond et on se fiche des raisons.
« Tu peux pas fréquenter des gens normaux ? »…Tu l’as entendue combien de fois cette phrase, cette question… Combien de fois t’es-tu repassée ces mots en cherchant à comprendre… « Oui, tu dois avoir raison… c’est moi qui déconne… je devrais un peu plus penser à moi et laisser ça de côté… »… Foutaise. Niaiserie.. Le jour où la vie ressemblera à une maison de poupée… Peut-être… Mais j’espère que je serai loin… Loin de cette « norme », loin de ce cœur foutu de bornes…
J’avais envie de te dire plein de choses mais le français est pauvre de mots parfois pour naviguer sur ces choses…
Alors je te laisse un silence… et je souris.