L’alalie de ses prés

Mélodie de l’enfance où se nouent les silences
Qui lui coule en Rimmel sur la joue qu’elle tend
Elle est houle et démence au pont du bâtiment
Où s’écoule sa hanche qu’elle peint d’évidence

Les vides dans ses vers dans ses mot qui refusent
D’insondables étés emplissent ses prières
D’une passion qui s’use à la lie des lisières
Des lits ankylosés où les âmes s’accusent

La fuite aura le goût de ce travers d’avant
De cet amant au pair, de ce père aux sarments
Ancrés dans cette chair aux raisins tuméfiés

Alors s’agite au vent l’improbable mystère
Ce chiffre où l’on inscrit le cœur auprès des guerres
Fera au gré du temps l’alalie de ses prés

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