De l’Alice au matin

Il paraît que la Seine
Bave aux ponts de Paris
De relents en rengaine
Comme elle rêve à elle
A ses mains qui sont pleines
De tes mortes envies
Qu’elle fait balancelle
Aux pétales flétris
De tes seins qui rient d’elle
Avant que tu ne cries

Il paraît aux marins
Que les ports sont au Havre
Que leurs airs sont salins
Sur les plages qu’ils navrent
Il paraît que l’on peint
Leur coucher de soleil
Que la lune déteint
Sous des vagues pareilles
Aux reflets alcalins
De l’Alice aux merveilles

[…]

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