Pendulaire

Il y a des jours, on sait pourquoi, on fait les choses ainsi, on a ce vent qui pousse devant, qui nous donne l’envie d’avancer, de nous “battre”. On a envie de se réaliser pour mieux dire à l’autre : “regarde, je ne suis plus malade, je ne suis plus accablé”. Et c’est vrai.

Et y a des jours où on se remet à douter. On se dit qu’on a beau faire en sorte d’essayer de trouver son équilibre, cet équilibre ressemble à une impasse qui ne dit pas son nom.

En plus, ce qui est le plus désespérant dans l’histoire, c’est d’être dans cette capacité d’ouvrir les portes chez les autres et de rester devant la nôtre, fermée à clé. A double tour. On voudrait bien l’ouvrir cette porte mais lorsqu’on met la main sur la poignée, on a peur de ce que l’on va trouver derrière. On appelle ça un peu comme on veut : de l’anxiété, de la timidité, de la dépression, ça dépend des fois… Tu ne peux savoir à quel point, c’est frustrant. A quel point, on peut être en colère contre soi-même de n’être pas capable de trouver la sortie tout seul.

En fait… Même… On la voit parfois la sortie. Elle peut avoir deux ans de plus ou quatre ans de moins… Elle a les yeux qui brillent lorsque tu la regardes. Et toi, tu “joues”… En faisant attention à ne jamais mettre de mise, des fois que tu puisses gagner.

T’as peur. Peur qu’elle te pose des questions. Qu’elle veuille en savoir plus. Et la décevoir. Parce que ton esprit est ailleurs. Aussi. Parce qu’elle va forcément te demander de faire un choix auquel tu te refuses. Elle n’y est pour rien. Elle est même la victime dans l’histoire.

Alors tu passes à autre chose… Tu repasses en mode marche arrière. Et tu reviens dans cette impasse qui ne dit pas son nom. En fait, est-ce que c’est bien une impasse au final ? Ne serait-ce pas ta porte de sortie ?

Alors tu sors. Tu vas prendre l’air. Tu vas te balader dans les rues, regarder les gens vivre et les années passer. Tu vas essayer de reprendre un peu d’envie pour parcourir un peu de distance : histoire de dire que tu n’es pas resté sur place…

En fait, la raison de tout cela, c’est peut-être simplement que tu t’es attaché à elle(s).

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