Ca… C’est une autre histoire

Je n’avais jamais pensé que le fait de ne pas avoir la notion de la “propriété” par rapport aux choses qui sur le papier m’appartiennent, auraient pu être un obstacle pour toi. Je comprends que cela puisse être mal interprété au début, que cela puisse être l’objet d’une discussion récurrente avec sa pléthore d’explications. Mais je n’avais pas imaginé que cela puisse entraîner un “blocage”.

En même temps, tu ne m’as jamais expliqué le pourquoi. Tu m’as toujours posé ça comme un reproche mais jamais comme une attitude que tu n’entendais pas. Est-ce le fait d’être débiteur ? Est-ce le fait que tu aies peur que je fasse la même chose rapport à toi et tout ce qui gravite autour de toi ? Est-ce que cela te semble être un signe d’une quelconque imprévisibilité ? Le signe que je ne serais jamais capable de te rassurer sur ce qui peut arriver demain ?

C’est bien qu’on ait pu commencer d’en parler. Ce qui serait mieux, c’est qu’un jour, tu te mettes à ma place et que tu aies les “moyens” d’être pareil à ce que je suis, d’avoir la même capacité d’agir sans vraiment tenir compte de la dose d’engagement. Tu sais, ce n’est pas de la naïveté, ni l’indifférence, ni de la légérèté, ni même une sorte de “pitié” déguisée. Faut juste que tu t’imagines ça comme une nécessité qui te remonte de l’intérieur. Certains vont se replier sur eux-mêmes pour se protéger… Là… C’est la même nécessité sauf que le réflexe est monté à l’envers… Je suis incapable de t’expliquer le pourquoi du comment, je suis incapable de te décrire pourquoi ça fait plus mal à l’intérieur de garder pour soi plutôt que de tout donner mais faut pas chercher midi à quatorze heures… Les choses sont faites comme cela et les gardes-fous sont bien là, si ça peut te rassurer.

En plus de cela, même si tu peux avoir l’impression que j’agis avec tout le monde de la même manière et que tu n’es qu’une énième redite d’un automatisme que j’ai l’habitude d’avoir, je peux t’affirmer que non. Ce n’est pas le cas. Tu es un “cas” bien particulier. Tu fais partie de “moi”. Tu peux refaire et réécrire l’histoire comme tu veux, tu ne changeras pas ton rôle dans “mon histoire”… Enfin… Tu pourrais le changer… En vrai. Mais ça… c’est une autre histoire que nous sommes déjà en train d’écrire mais dont on ne sait pas la fin.

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