L’autre côté de la rue

On dit que les trottoirs n’abhorrent pas sa pluie
Ils gardent son miroir aux heures où s’inscrit
La brume de ses soirs où la lune pâlit
Où même son boudoir en garde au paradis

On dit que son embrun plaît à ces poupées russes
Qu’on y mette la main ou le royal circus
Il n’y a que d’écrin que le pauvre hiatus
Qu’il tient jusqu’au matin jusqu’à noyer l’astuce

Vous le croyez malin alors qu’il naît d’un trait
De celui qui le ceint et le tient à l’abstrait
Et sans faire-valoir il offre à ses non-dits

La douceur de ses mains, la rose de ses fruits
Inapte à n’être qu’un mais pape de l’envie
Qu’on voudrait au couloir des rêves qu’on défait

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