N’Essence

Ton coeur est une hélice
Qui se prend tous les vents
Du trait jusqu’à l’esquisse
Jusqu’au soleil couchant

Ton corps est un manège
Une colline un versant
Où quand tombe la neige
On redevient enfant

Les heures s’infinissent
Dans tes marais salants
Là où tes peurs gémissent
Où y’avait rien avant

Au loin aucun indice
Des formes qui s’agrègent
Du vivant qui s’y visse
Lorsque l’élan l’abrège

Laisser un commentaire