Sans la ponctuation

Il y avait ce train qui partait ce matin
Il y avait cet air cet avion au dessert
Comme un mouchoir qu’on glisse dans ta poche
Pour essuyer les larmes qui ont loupé le coche
Comme ce baiser qui n’est pas arrivé
Comme cette main qui ne s’est pas levée
On a vu que le dos de ce pays
Le contour de ses frontières
On a cueilli quelques fleurs, on les lui a offertes
On a seulement dit que ce n’était que pour l’occasion
On a laissé le temps lui dire qu’elle n’avait pas de raison
De croire à la lumière
De renaître au pardon

Je lui avais seulement dit “je t’aime”
sans la ponctuation

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