L’autre rive du bien

Ce n’est pas la carence
Qui emporte mes pas
Loin des bleus des silences
Et des rêves ingrats
Juste un espoir immense
D’un jour où mes applats
Rempliront l’inconscience
De plaisirs bien trop bas

Le matin opportun
Qui s’étale endormi
Inégal traversin
D’une peine anoblie
Par des mots qu’une traîne
A privé de butin
Repose las sans haine
Sans même de destin
Que celui d’une scène
Et d’un léger chagrin

Ce n’est pas l’importance
Qui grave chaque grain
La dérision dépense
Des trésors de câlins
Pour faire de l’indécence
L’autre rive du bien

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