Au regret des allumettes

Le jour s’apprête aux lueurs d’avant
S’allie se lie aux êtres
Pour sécher l’humeur humide
Qui règne dans l’appartement
Aux rayons qui s’empêtrent
Dans les yeux des amants
A ses doigts qui timides
A demi offensants
Cherchent l’odeur d’un prête
Pour confier leurs allants
C’est le conte des vides
Un bal des débutants
Que l’on pousse à l’arête
Sur le pouce des ans
Des années qui paressent
Dans l’antre aux alouettes
Et la tinette des rangs
Des soldats de l’amour
Sur l’Ouradour des glands
Le jour s’en va se jette
Dans la rivière des tours
Et des ressentiments
Pour leur offrir un tour
Sur leurs ego indécents

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